Posted on lun, 28 Fév 2022, 14:01
Rome, 28 février 2022 – Le Secrétariat de la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV) a organisé du 21 au 25 février le deuxième atelier technique en ligne sur les mesures phytosanitaires à l’intention des parties contractantes des pays en développement. L’atelier a été financé par le projet CIPV-Chine intitulé «Renforcer la capacité des parties contractantes des pays en développement à mettre en œuvre la CIPV et les normes internationales pour les mesures phytosanitaires (NIMP) dans le cadre du Programme de coopération Sud-Sud FAO-Chine». L’atelier a réuni 112 participants de 41 pays, dont 16 pays d’Afrique, 13 d’Asie-Pacifique, quatre d’Europe centrale et orientale et d’Asie centrale, quatre d’Amérique latine et quatre du Proche-Orient et d’Afrique du Nord.
Dans son allocution d’ouverture, le Directeur de la Division de la production végétale et de la protection des plantes de la FAO, M. Jingyuan Xia, a déclaré: «Le projet CIPV-Chine est une initiative importante financée par le Programme de coopération Sud-Sud FAO-Chine. Doté d’un financement de deux millions d’USD, le projet se concentre sur l’amélioration des capacités phytosanitaires dans les pays en développement parties à la CIPV. Le projet a notamment permis de financer la tenue de cinq ateliers régionaux de la CIPV, de deux colloques de haut niveau de la CIPV et de deux ateliers techniques (en ligne), ainsi que l’organisation de l’Année internationale de la santé des végétaux (2020) et la mise en œuvre de l’Action mondiale de la FAO pour la lutte contre la chenille légionnaire d’automne», a expliqué M. Xia. Il a également rappelé que le deuxième atelier en ligne visait à renforcer les capacités des parties contractantes des pays en développement en encourageant la coopération bilatérale et régionale sur les questions phytosanitaires, et à partager des informations sur les technologies et les produits.
M. Jianmin Xie, conseiller du Directeur général du Département de la coopération internationale du Ministère chinois de l’agriculture et des affaires rurales, a réaffirmé son engagement vis-à-vis de la CIPV: «La Chine est toujours disposée à partager avec les pays en développement ses technologies phytosanitaires et son expérience dans le domaine de la protection des végétaux», a-t-il déclaré. «Il s’agit d’améliorer conjointement leur capacité à honorer leur engagement envers la CIPV et à contribuer à la sécurité alimentaire mondiale et à la durabilité de l’agriculture», a-t-il ajouté. M. Xie s’est félicité des réalisations accomplies par le Secrétariat de la CIPV et des activités menées dans le cadre du projet CIPV-Chine.
Une vue d’ensemble de la coopération Sud-Sud entre la FAO et la Chine ainsi que du développement et des perspectives agricoles en République populaire de Chine a été communiquée aux participants. Un exposé a également été présenté sur l’impact des organismes nuisibles et sur l’utilité des mesures intégrées dans la lutte antiparasitaire. Ces mesures comprennent notamment la surveillance et les alertes rapides, l’utilisation de nouvelles technologies telles que les radars antiparasitaires et le recours aux méthodes de lutte culturale, comme l’utilisation de Bacillus thuringiensis (Bt) et d’organismes génétiquement modifiés (OGM) tels que le coton Bt. Les mesures de lutte antiparasitaire comprennent également la lutte physique, la régulation écologique et l’utilisation des biotechnologies. Les participants ont également entendu un exposé sur les innovations institutionnelles et les évolutions technologiques utilisées par la Chine pour la quarantaine végétale à l’entrée et à la sortie du territoire, ainsi que sur le système chinois de vulgarisation des technologies agricoles.
Plusieurs participants ont été intéressés par la façon dont l’ONPV chinoise supervise et administre son vaste système de gestion phytosanitaire, qui comprend un total de 2 956 institutions. Un exposé a également été présenté sur la législation et la réglementation phytosanitaires chinoises et sur la manière dont les mesures de quarantaine végétale sont mises en œuvre dans 6 000 sites de surveillance répartis dans 31 provinces du pays. Certains participants ont demandé des informations sur la disponibilité, l’accessibilité et les canaux de coopération concernant les derniers outils et technologies phytosanitaires utilisés par la Chine.
Le deuxième atelier technique en ligne a été organisé avec le soutien des divisions de la production végétale et de la protection des plantes (NSP) et de la coopération Sud-Sud et de la coopération triangulaire (PST) de la FAO, du Centre pour la coopération internationale (CICOS) du Ministère chinois de l’agriculture et des affaires rurales de la République populaire de Chine, de l’Administration générale des douanes chinoises, de l’Académie chinoise des sciences agricoles et du Centre national de services et de vulgarisation dans le domaine des technologies agricoles.
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