Le Comité chargé de la mise en œuvre et du renforcement des capacités accueille cinq nouveaux représentants

M. Ferro est ingénieur agronome et travaille pour l’ONPV d’Argentine (SENASA), au sein de laquelle il a occupé diverses fonctions, notamment celle de coordonnateur des programmes relatifs au risque phytosanitaire en lien avec les exportations de fruits et coordonnateur des programmes nationaux de lutte contre les organismes nuisibles. Il a également participé à l’élaboration de plusieurs réglementations phytosanitaires nationales. Il est actuellement responsable des affaires phytosanitaires internationales à l’ONPV d’Argentine, où il s’occupe notamment de la gestion des questions phytosanitaires nationales avec les différents marchés et des accords régionaux et multilatéraux dans le domaine phytosanitaire. M. Ferro a également travaillé au sein de l’ORPV en tant que secrétaire de la coordination du Comité de santé végétale du Cône Sud (COSAVE). De 2013 à 2022, il a été membre du Comité des normes de la CIPV, qu’il a présidé au cours des cinq dernières années. À ce titre, il a participé aux travaux de plusieurs groupes de travail de la CIPV, tels que le Groupe consultatif sur les obligations nationales en matière de communication d’informations, l’Équipe spéciale chargée des thèmes et le Groupe de réflexion sur les normes relatives aux marchandises et aux filières.

M. Ferro s’est félicité de sa nomination au sein du Comité et a déclaré: «Améliorer la mise en œuvre de la CIPV et des NIMP par les parties contractantes, tout en gardant à l’esprit que les circonstances et le contexte de chaque pays et de chaque région peuvent être très différents, est un grand défi que je suis prêt à relever pour améliorer la santé et la protection des végétaux, promouvoir la transparence dans la réglementation des articles réglementés et améliorer l’innocuité des déplacements internationaux de ces articles.»

«La pandémie de coronavirus a montré que d’importants défis doivent encore être relevés pour améliorer la mise en œuvre de la Convention afin qu’elle puisse protéger efficacement l’agriculture et favoriser l’innocuité du commerce. Et ce n’est qu’en nous aidant les uns les autres que nous pourrons y parvenir. Nous devons donc disposer de capacités à la hauteur des défis auxquels nous sommes confrontés, ce qui implique de renforcer les capacités à tous les niveaux», a-t-il déclaré lors de son investiture au Comité chargé de la mise en œuvre et du renforcement des capacités.

Mme Nedilskyj est ingénieure agronome, titulaire d’une licence à la faculté des sciences agricoles de l’Université nationale de Lomas de Zamora et d’un master en relations internationales à la Faculté latino-américaine des sciences sociales (FLACSO) en Argentine. Elle a commencé à travailler à l’ONPV d’Argentine en 2008, au sein de la Direction de la quarantaine végétale. La Direction mène de nombreuses activités, notamment dans le domaine de l’analyse du risque phytosanitaire (ARP) pour les exigences phytosanitaires à l’importation et dans le domaine de l’élaboration de procédures d’inspection en lien avec l’accès au marché, et toutes ces activités impliquent l’utilisation de normes phytosanitaires régionales et internationales. Outre son rôle au sein de l’ONPV, Mme Nedilskyj est membre depuis 11 ans du Groupe de travail sur la quarantaine végétale du Comité de santé végétale du Cône Sud (COSAVE), l’ORPV pour les pays d’Amérique du Sud. Elle dirige actuellement le secrétariat de cette ORPV en coordonnant l’ensemble des activités des pays membres afin d’accroître l’intégration phytosanitaire au niveau régional, de renforcer les capacités phytosanitaires et de mettre en place des mesures intégrées visant à résoudre les problèmes phytosanitaires d’intérêt commun.<br> <br>

«Travailler au sein d’une ORPV et avec d’autres ORPV m’a permis d’accéder à la fonction qui m’est aujourd’hui confiée et je me réjouis à l’idée de pouvoir partager les divers intérêts, préoccupations et possibilités qu’offrent les régions en ce qui concerne la mise en œuvre de la CIPV, des NIMP et des recommandations grâce à l’excellent matériel élaboré par la CIPV dans le domaine de la mise en œuvre», a-t-elle déclaré lors de son investiture.

M. Ngatoko travaille pour le Gouvernement des Îles Cook depuis 37 ans et est responsable de la gestion opérationnelle et stratégique de l’ONPV de ce pays, dont le principal objectif est d’assurer la prévention, la gestion et la lutte contre les organismes nuisibles et les maladies des animaux et des végétaux, activité généralement connue sous le nom de quarantaine animale et végétale. Auparavant, M. Ngatoko a été Président de l’Organisation de protection des végétaux pour le Pacifique (PPPO), de juin 2012 à mars 2015. Tout au long de sa carrière dans le domaine de la santé des végétaux, M. Ngatoko a travaillé sur de nombreuses priorités phytosanitaires, notamment en tant que responsable du plan d’intervention d’urgence pour la lutte contre l’incursion de la mouche des fruits du Queensland (Bactrocera tryoni) et de la mouche orientale des fruits (Bactrocera dorsalis) et leur éradication. Il a également dirigé l’établissement d’un accord bilatéral sur l’accès au marché et la quarantaine entre les Îles Cook et les partenaires commerciaux du pays. Plus récemment, M. Ngatoko a été membre du groupe de travail ONPV/CIPV/ORPV sur le programme de sensibilisation au rhinocéros du cocotier et sur le programme de travail du système régional d’hygiène des conteneurs maritimes destiné à améliorer les installations de nettoyage des conteneurs et la sécurité de la manutention de ces derniers. Il a également joué un rôle clé dans l’organisation de formations sur le système national générique ePhyto en collaboration avec le programme PHAMA Plus, le Ministère australien de l’agriculture et le programme de surveillance de la chenille légionnaire d’automne. De 2011 à 2015, M. Ngatoko a participé aux travaux de la CIPV en tant que représentant du Pacifique Sud-Ouest au sein du Comité des normes de la CIPV, où il a dirigé le projet de NIMP sur les déplacements internationaux de véhicules, de machines et de matériel, qui a débouché sur l’adoption de la NIMP n° 41 par la CMP en 2017.

«Le fait de venir d’une région où les ONPV rassemblent un large éventail de groupes ethniques (Mélanésiens, Micronésiens et Polynésiens) peut entraîner des difficultés dans la mise en œuvre des NIMP et je suis très heureux de faire partie de l’équipe chargée d’élaborer des directives et des recommandations et de proposer des solutions spécifiques pour réduire les risques phytosanitaires, sans perdre de vue l’importance de la coopération interrégionale et mondiale pour mieux faire comprendre les conditions préalables à l’élaboration de mesures fructueuses», a-t-il déclaré lors de son investiture.