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Le Sri Lanka et le Cambodge améliorent leurs capacités phytosanitaires grâce à la coopération Sud-Sud

Posted on jeu, 30 Nov 2023, 12:00

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© Secrétariat de la CIPV

Rome, 21 novembre 2023 – Le Secrétariat de la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV) a dressé le bilan en octobre des activités menées au Sri Lanka et au Cambodge dans le cadre du Programme FAO-Chine pour la Coopération Sud-Sud (CSS). Le projet de la CIPV intitulé «Renforcement des capacités des parties contractantes en développement en ce qui concerne la mise en œuvre de la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV), dans le cadre du Programme FAO-Chine pour la Coopération Sud-Sud (CSS)» vise à garantir que les envois de végétaux et de produits végétaux répondent aux exigences phytosanitaires requises pour le commerce international, tout en aidant les agriculteurs à accéder au marché.

Sous la direction de M. Jingyuan Xia, ancien Secrétaire de la CIPV et actuellement conseiller spécial du Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), et de Mme Sarah Brunel, responsable de l’Unité chargée de la facilitation de la mise en œuvre du Secrétariat de la CIPV, cette collaboration a joué un rôle essentiel dans le renforcement des capacités phytosanitaires du personnel des organisations nationales de la protection des végétaux (ONPV) et des parties prenantes au Sri Lanka et au Cambodge.

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© Secrétariat de la CIPV

Réussites, clôture et prochaines étapes

L’une des principales réalisations du projet a été l’évaluation des capacités phytosanitaires (ECP) entreprise dans les deux pays. L’ECP est un exercice approfondi qui comprend plusieurs phases d’évaluation. Elle comporte différents modules qui permettent aux pays de recenser les lacunes et les possibilités d’amélioration de leurs systèmes phytosanitaires nationaux. L’ECP est dirigée par l’ONPV, avec l’aide d’un facilitateur certifié et du Secrétariat de la CIPV. Dans les deux pays, les activités d’ECP comprenaient l’organisation d’un atelier de consensus avec les parties prenantes concernées et les fonctionnaires de l’ONPV. L’atelier a permis de sensibiliser plusieurs hauts responsables et décideurs politiques à l’ECP et à son importance.

Grâce au processus d’ECP, les deux pays ont pu recenser les lacunes de leurs systèmes phytosanitaires nationaux, déterminer les domaines à améliorer, élaborer des stratégies de développement des capacités phytosanitaires nationales, par exemple la révision de la législation phytosanitaire nationale, et obtenir des financements externes pour mettre en œuvre les améliorations nécessaires.

Le projet a également contribué à renforcer les capacités nationales en matière de lutte intégrée contre les organismes nuisibles. Le Cambodge a organisé une formation sur les mesures phytosanitaires et les technologies de lutte intégrée contre la fusariose du bananier, et a procédé à des démonstrations de nouvelles technologies chinoises sur le terrain. Quant au Sri Lanka, il a bénéficié d’ateliers de formation technique destinés au personnel de l’ONPV et aux parties prenantes, portant sur la surveillance, l’identification des espèces, l’élevage en masse et le traitement des mouches des fruits sur les mangues.

Suite à leurs réussites, le Sri Lanka et le Cambodge ont été le point d’orgue d’une réunion de synthèse organisée en octobre 2023 pour marquer la fin des activités du projet.

Les deux pays ont souligné l’impact du projet sur le renforcement de leurs systèmes phytosanitaires, le renforcement de l’expertise technique de leur personnel, l’amélioration des relations avec les parties prenantes aux niveaux national et international, et l’augmentation de la visibilité du travail des ONPV auprès des décideurs politiques locaux. On estime que le projet a bénéficié à des milliers de personnes au sein de la communauté phytosanitaire, notamment des agriculteurs, du personnel agricole et des décideurs politiques dans les pays pilotes et dans le reste du monde.

«À un moment où nous approfondissons nos négociations commerciales avec la Chine, ce projet a été pour nous un précieux outil pour découvrir les programmes de surveillance des bonnes pratiques de la Chine. Par ailleurs, l’ECP nous a permis d’améliorer nos activités et de satisfaire aux exigences en matière d’importation», a déclaré M. Champika Hewage, directeur du service national de quarantaine des végétaux du Sri Lanka.

«Ce projet nous a permis d’établir de solides réseaux. Nous sommes très optimistes pour l’avenir et espérons pouvoir coopérer afin de promouvoir les mesures phytosanitaires au niveau mondial et développer les connaissances acquises», a indiqué pour sa part M. Jingyuan Xia dans son allocution de clôture.

Enfin, la réunion de synthèse a été l’occasion de réfléchir à l’organisation d’ateliers régionaux en Asie sur la prévention et la gestion durables des organismes nuisibles et des maladies de la mangue, notamment les mouches des fruits. Ces ateliers ont pour but de tirer parti des réalisations du projet et d’aider les pays à renforcer leurs capacités phytosanitaires.

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