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Sept ateliers régionaux de la CIPV et un programme commun: renforcer les capacités phytosanitaires mondiales

Posted on sam, 30 Sep 2023, 09:24

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© Alessandro Penso

Rome, 30 septembre 2023 – Le Secrétariat de la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV) a organisé sept ateliers techniques de haut niveau dans sept régions du monde. Ces ateliers ont pour objectif commun de fournir une plateforme aux communautés phytosanitaires régionales afin qu’elles puissent contribuer à l’élaboration des normes phytosanitaires ainsi qu’à la mise en œuvre et au développement des capacités, dans le but de renforcer les capacités phytosanitaires des pays en matière de prévention et de lutte contre les organismes nuisibles.

Les ateliers régionaux annuels de la CIPV se sont déroulés cette année du 18 août au 8 septembre 2023. Ils se sont tenus en Afrique, en Asie, dans les Caraïbes, en Europe et en Asie centrale, en Amérique latine, au Proche-Orient et en Afrique du Nord, et dans le Pacifique Sud-Ouest, et ont rassemblé 302 participants de 133 parties contractantes à la CIPV. Les ateliers régionaux ont permis aux participants de formuler des observations sur les projets de normes internationales pour les mesures phytosanitaires (NIMP), qui constituent la base sur laquelle les pays s’appuient pour élaborer leur législation et leurs exigences nationales en matière phytosanitaire. Les ateliers ont également contribué à faire connaître les diverses activités menées par la communauté de la CIPV et ont permis aux participants d’interagir et d’échanger des idées et des données d’expérience afin de renforcer la santé des végétaux au niveau régional. Les discussions ont porté sur l’adoption de la solution ePhyto de la CIPV, la réalisation d’exercices de simulation pour la prévention des organismes nuisibles, ainsi que sur la sensibilisation aux nouveaux problèmes posés par les organismes nuisibles et aux solutions envisageables.

Le Secrétariat de la CIPV a organisé les ateliers en collaboration avec des comités d’organisation locaux, les organisations régionales de la protection des végétaux (ORPV), des partenaires et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). «Notre plus grande force réside dans le dévouement, la passion et l’expertise de la communauté phytosanitaire. En œuvrant ensemble à l’adoption et à la mise en œuvre des normes phytosanitaires internationales, nous pouvons remplir notre mission collective plus efficacement», a déclaré le Secrétaire de la CIPV, M. Osama El-Lissy.

On trouvera ci-après une synthèse de chacun des ateliers régionaux 2023:

Afrique: une nouvelle ère pour la santé des végétaux

Plusieurs thèmes ont été abordés lors de l’atelier régional 2023 de la CIPV pour l’Afrique, qui s’est tenu à Addis-Abeba (Éthiopie). Le Secrétaire de la CIPV, M. Osama El-Lissy, a présenté le Programme phytosanitaire pour l’Afrique (PPA), une nouvelle initiative destinée à renforcer la capacité technique des organisations nationales de la protection des végétaux (ONPV) à lutter efficacement et en temps utile contre les organismes nuisibles significatifs d’un point de vue réglementaire, économique et environnemental. À la fin de l’atelier, les participants ont demandé à ce que le PPA soit intégré dans la stratégie phytosanitaire régionale de l’Union africaine et se sont engagés à faire connaître le programme. M. El-Lissy a remercié la communauté africaine de la CIPV pour sa participation à l’atelier et a exhorté les parties contractantes à établir des mécanismes pour mettre en œuvre le Cadre stratégique 2020-2030 de la CIPV, une feuille de route mondiale visant à protéger les végétaux et les ressources naturelles contre les organismes nuisibles. Un exercice de simulation théorique sur la race tropicale 4 (TR4) de la fusariose du bananier a permis de simuler les différentes mesures que les pays peuvent prendre en cas d’introduction et de dissémination de cet organisme nuisible destructeur capable de dévaster la totalité d’une production. La TR4 est un problème important en Afrique et l’exercice de simulation a permis de renforcer la capacité des participants à entreprendre une analyse du risque phytosanitaire afin d’identifier les mesures possibles de gestion du risque. Les participants ont également élaboré un plan d’alerte précoce et de préparation, ainsi qu’une stratégie de communication mettant en évidence les principales parties prenantes, les canaux de communication privilégiés et les messages de communication sur les risques.

En complément de l’exercice et pour souligner l’importance de la TR4 en Afrique, le Mozambique a présenté les enseignements tirés de son plan d’urgence contre l’organisme nuisible. Le pays a constitué une équipe pluridisciplinaire chargée d’élaborer un plan d’action pour délimiter les zones touchées par la TR4 et appliquer des mesures visant à réduire la dissémination de l’agent pathogène au Mozambique, tout en continuant à renforcer les capacités techniques du personnel phytosanitaire.

S’exprimant lors de l’atelier, M. Abebe Haile-Gabriel, Sous-Directeur général du Bureau régional de la FAO pour l’Afrique, a souligné l’importance des investissements et des stratégies qui permettent d’anticiper les défis posés par les organismes nuisibles en Afrique. Il a expliqué que l’atelier régional de la CIPV offre aux pays africains la possibilité de discuter de stratégies visant à renforcer les capacités phytosanitaires sur le continent.

Mme Sandrine Bayendi Loudit, qui représentait Mme Josefa Sako, commissaire de l’Union africaine chargée de l’agriculture, du développement rural, de l’économie bleue et de l’environnement durable, a fait remarquer que pour réussir à protéger les végétaux en Afrique, il faut mener une action coordonnée et harmonisée sur l’ensemble du continent et appliquer les normes de la CIPV, en particulier dans le contexte de la Zone de libre-échange continentale africaine.

M. Wondale Habtamu, directeur général adjoint de l’Autorité agricole éthiopienne (ONPV de l’Éthiopie), a salué les efforts déployés en Afrique pour renforcer les capacités sanitaires et phytosanitaires, qui, selon lui, contribueront à améliorer l’organisme de réglementation nouvellement créé en Éthiopie, l’Autorité éthiopienne de l'agriculture (EAA). L’EAA se concentre sur l’élaboration des procédures de contrôle, d’inspection et d’approbation, notamment la dématérialisation, et sur le soutien à la mise en conformité du secteur privé avec les exigences sanitaires et phytosanitaires.

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Asie: panifier l’action phytosanitaire mondiale

Cet atelier, qui constitue l’une des principales et plus anciennes activités de la Commission phytosanitaire pour l’Asie et le Pacifique (APPPC), a permis aux pays de discuter des observations relatives aux projets de NIMP, comme celles concernant l’analyse du risque phytosanitaire et le Glossaire des termes phytosanitaires. Les pays présenteront les observations sous forme d’observations régionales et proposeront des thèmes en réponse à l’appel à thèmes 2023 de la CIPV qui pourraient donner lieu à l’élaboration de normes phytosanitaires à l’avenir.

L’atelier s’est tenu à Busan (République de Corée) et a rassemblé 32 participants de 16 pays: Australie, Bangladesh, Bhoutan, Cambodge, Chine, Indonésie, Japon, Malaisie, Népal, Nouvelle-Zélande, Philippines, République de Corée, République démocratique populaire lao, Sri Lanka, Thaïlande et Viet Nam. Il a été organisé par l’Agence de quarantaine animale et végétale (APQA) de la République de Corée – qui était également l’hôte –, l’APPPC, le Bureau régional de la FAO pour l’Asie et le Pacifique et le Secrétariat de la CIPV. L’atelier a été présidé par la commissaire de l’APQA, Mme Jung-hee Kim.

Le commerce international occupant une place importante dans cette région, le commerce électronique et les matériaux d’emballage en bois ont été les principaux sujets de discussion. S’agissant du commerce électronique, les pays ont partagé leurs expériences concernant la gestion du risque phytosanitaire associé au commerce électronique international. Les participants ont également discuté de la solution ePhyto de la CIPV et des moyens d’aider les pays de la région à intégrer la solution ePhyto dans leurs systèmes nationaux. La solution ePhyto de la CIPV est un outil innovant qui produit des certificats phytosanitaires numériques, ce qui permet de rendre plus rapide et plus fiable l’échange d’informations phytosanitaires entre les pays importateurs et exportateurs, et de limiter les risques d’erreur ou de fraude.

Les participants ont souligné l’importance de la Journée internationale de la santé des végétaux. Ils ont appelé la CIPV et les ONPV à accroître la promotion et la visibilité de l’événement annuel afin de sensibiliser le monde à la façon dont la protection de la santé des végétaux peut contribuer à éradiquer la faim, à réduire la pauvreté, à protéger la biodiversité et l’environnement et à stimuler le développement économique. Les participants à l’atelier, qui s’est déroulé sur cinq jours, ont également visité une usine de l’entreprise Shinhung Company Limited, un fabricant d’emballages en bois qui fabrique des palettes conformes à la norme NIMP n° 15 (Réglementation des matériaux d’emballage en bois utilisés dans le commerce international). Ils ont également visité le site du projet Gyeongnam Smart Farm Innovation Valley, qui produit des tomates, des fraises et des poivrons à l’aide de systèmes hydroponiques basés sur l’intelligence artificielle.

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Caraïbes: la préparation, première étape dans la prévention des organismes nuisibles

L’atelier s’est tenu en même temps que le forum des directeurs de la santé des végétaux des Caraïbes (CPHD) à Saint-Paul (Antigua-et-Barbuda). Le forum des CPHD examine les questions phytosanitaires qui intéressent les Caraïbes. Organiser le forum en même temps que l’atelier régional de la CIPV a permis de souligner la nécessité de renforcer la collaboration régionale et internationale pour relever les défis phytosanitaires.

Comme pour l’Afrique, la TR4 de la fusariose du bananier a été l’un des principaux sujets de discussion. Des exposés ont été présentés sur les activités menées par la CIPV en rapport avec la TR4, par exemple des exercices de simulation de lutte contre ce pathogène. La Corporation colombienne pour la recherche agricole (AGROSAVIA) et l’Organisme international régional de santé végétale et animale (OIRSA) ont fait part des résultats positifs qu’ils ont obtenus en matière de préparation à la TR4 en Amérique latine, grâce à plusieurs exercices de simulation. Ils ont également recommandé aux pays de la région d’organiser davantage d’exercices de simulation théoriques que de véritables simulations, ces dernières étant jugées onéreuses. Parmi les participants figuraient des représentants de l’Agence caribéenne de santé agricole et de sécurité sanitaire des aliments (CAHFSA), de l’Institut interaméricain de coopération pour l’agriculture (IICA) et des pays membres de la Communauté des Caraïbes (CARICOM).

La présidence de l’atelier a été assurée par Mme Janil Gore-Francis, responsable de la protection des végétaux à la Division de la protection des végétaux du Ministère des affaires étrangères, de l’agriculture, du commerce et des affaires de la Barbade. Parmi les autres participants de premier plan figuraient M. Shaun Baugh, gestionnaire de programmes agricoles au Secrétariat de la CARICOM, Mme Shelah Morita, directrice adjointe de la protection des végétaux et des programmes de quarantaine et de prédédouanement à l’étranger au Département de l’agriculture des États-Unis, M. Craig M. Thomas, spécialiste national au sein de la délégation de l’IICA à Antigua-et-Barbuda, et M. Gavin Peters, directeur général de la CAHFSA.

Dans son discours d’ouverture, M. Everly Paul Chet Greene, du Ministère des affaires étrangères, de l’agriculture, du commerce et des affaires de la Barbade, a souligné l’importance de la collaboration régionale et de comprendre les activités phytosanitaires internationales pour préserver durablement la santé des végétaux.

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Europe et Asie centrale: des mesures audacieuses pour promouvoir l’excellence phytosanitaire

L’atelier pour la région Europe et Asie centrale s’est tenu à Podgorica (Monténégro). Il a mis l’accent sur plusieurs questions, notamment la promotion de l’adoption de la solution ePhyto de la CIPV et le soutien apporté aux pays pour qu’ils puissent réaliser des évaluations des capacités phytosanitaires (ECP) efficaces. Trente-quatre participants de 20 pays de la région ont réitéré leur engagement en faveur de la dématérialisation pour favoriser l’innocuité du commerce des produits agricoles, et le rendre plus rapide et plus rentable. Les participants ont estimé que l’un des moyens de réaliser cette dématérialisation est d’adopter largement la solution ePhyto de la CIPV, un outil innovant qui permet de délivrer, dans le cadre du commerce, des certificats phytosanitaires numériques au lieu de certificats papier. Ils ont également mis l’accent sur la conférence de coopération régionale en Asie centrale sur l’ePhyto, qui s’est tenue en Ouzbékistan en septembre et à laquelle ont participé les pays de la région qui souhaitent adopter l’ePhyto. Néanmoins, le financement de l’ePhyto demeure un défi pour de nombreux pays.

Les participants ont également souligné les bons résultats obtenus par l’Ouzbékistan en ce qui concerne le processus d’évaluation des capacités phytosanitaires (ECP). Grâce aux modules d’ECP que l’Ouzbékistan a suivis il y a cinq ans, le pays a modifié sa législation en matière de quarantaine végétale. Fort de ce succès, l’Ouzbékistan a appliqué davantage de modules d’ECP en 2022-2023 et prévoit d’élaborer une stratégie nationale de développement des capacités phytosanitaires et de mettre en œuvre les recommandations visant à renforcer son service phytosanitaire. Afin d’encourager d’autres pays à suivre l’exemple de l’Ouzbékistan, le Secrétariat de la CIPV a rappelé que les résultats des ECP facilitées par le Secrétariat demeurent confidentiels.

L’atelier a été organisé avec le soutien du Bureau régional de la FAO pour l’Europe et l’Asie centrale et de l’Organisation européenne et méditerranéenne pour la protection des plantes (OEPP) et a été hébergé par la Direction de la sécurité alimentaire, des affaires vétérinaires et phytosanitaires du Gouvernement du Monténégro. L’atelier a réuni des participants issus de pays de l’Union européenne et de l’OEPP ainsi que des observateurs du Service de l’inspection de la santé des plantes et des animaux (APHIS) du Département de l’agriculture des États-Unis (USDA) et du projet de préservation de la santé des végétaux dans les Balkans occidentaux. L’atelier a été ouvert par le Vice-Premier Ministre pour le système économique et Ministre de l’agriculture, des forêts et de la gestion de l’eau du Monténégro, M. Vladimir Joković.

Les participants ont remercié le Secrétariat de la CIPV pour ses guides et matériels de formation, en particulier le document de la CIPV intitulé Emergency Preparedness: A guide for developing contingency plans for outbreaks of quarantine pests (Préparation aux situations d’urgence: guide pour l’élaboration de plans d’intervention d’urgence en cas d’apparition d’organismes de quarantaine), qui leur permettent d’améliorer leurs capacités techniques pour mener à bien leurs activités dans le domaine phytosanitaire. Le Centre panrusse de quarantaine végétale a d’ailleurs proposé de traduire en russe l’une des ressources de développement des capacités de la CIPV. En outre, les participants ont demandé que les futurs ateliers régionaux de la CIPV comprennent davantage d’activités de développement des capacités, comme des exercices de simulation théoriques sur un organisme nuisible jugé préoccupant dans la région.

L’atelier s’est achevé par une visite du vignoble 13.jul Plantaže, l’un des plus grands producteurs de raisin au monde. Ce vignoble de 2 300 hectares produit environ 22 000 tonnes de raisin par an.

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Amérique latine: faire progresser la santé des végétaux au niveau mondial

Organisé au format hybride, l’atelier s’est tenu à San José (Costa Rica) et a rassemblé 93 participants de 18 pays d’Amérique latine, qui ont formulé des observations sur des projets de NIMP, un projet de recommandation de la CMP et un projet de spécification pour un guide sur les audits. Les participants ont réaffirmé l’importance de créer des réseaux au niveau régional afin de relever les défis phytosanitaires communs.

Les participants étaient issus de l’Institut interaméricain de coopération pour l’agriculture (IICA), qui a fourni l’appui logistique et les locaux pour la réunion, des organisations régionales de la protection des végétaux, de la Communauté andine (CAN), du Comité de santé végétale du Cône Sud (COSAVE), de l’Organisme international régional de santé végétale et animale (OIRSA), du Secrétariat de la CIPV, du Bureau régional de la FAO pour l’Amérique latine et les Caraïbes, ainsi que des ONPV de la région. Étaient également présents des membres du Bureau de la Commission des mesures phytosanitaires (CMP), du Comité des normes de la CIPV, du Comité de la CIPV chargé de la mise en œuvre et du renforcement des capacités, ainsi que des membres d’organisations nationales de la protection des végétaux.

Lors des discussions, le COSAVE a fait part de son intention de soumettre deux annexes à la NIMP n° 46 (Normes sur des mesures phytosanitaires relatives à des marchandises spécifiques) concernant les oranges et les bananes. Les autres exposés et discussions ont porté sur l’utilisation des nouveaux guides et matériels de formation, sur l’importance de la mise en œuvre de l’ECP, sur la solution ePhyto de la CIPV et sur le commerce électronique. Les questions de niveau régional comprenaient la gestion des organismes nuisibles présents dans la région, comme le greening des agrumes, Tuta absoluta ou la mineuse de la tomate, les mouches des fruits, la TR4 de Fusarium, les criquets et l’escargot géant africain.

«L’IICA s’est engagé à collaborer avec les pays participants pour promouvoir la mise en œuvre des normes internationales afin de favoriser l’innocuité et la fluidité du commerce des végétaux et produits végétaux», a déclaré José Urdaz, directeur de programme à l’IICA. L’atelier régional 2024 de la CIPV pour l’Amérique latine se tiendra au Nicaragua.

Proche-Orient et Afrique du Nord: la collaboration, élément essentiel des interventions phytosanitaires

L’atelier régional 2023 de la CIPV pour la région Proche-Orient et l’Afrique du Nord (NENA) s’est tenu à Buraydah (Royaume d’Arabie saoudite), où se sont réunis plusieurs représentants de la communauté phytosanitaire de la région.

L’atelier a été organisé en collaboration avec le Bureau régional de la FAO pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord, l’Organisation pour la protection des végétaux au Proche-Orient (NEPPO) et le Centre national saoudien pour la prévention et la lutte contre les organismes nuisibles aux végétaux et les maladies animales (WEQAA). Les 44 participants étaient issus de 17 parties contractantes à la CIPV: Algérie, Arabie saoudite, Égypte, Irak, Jordanie, Liban, Maroc, Mauritanie, Oman, Qatar, Soudan, Tunisie et Yémen (tous en présentiel), ainsi que Bahreïn, Iran, Libye et Syrie (en ligne).

M. Abdelhakim El-Waer, sous-directeur général de la FAO et Représentant régional pour la région NENA, et M. Ayman Al-Ghamdi, directeur général du centre WEQAA, ont participé à l’atelier. M. El-Waer a rappelé l’immense menace que représentent les organismes nuisibles et les maladies des végétaux pour l’agriculture dans la région NENA et a indiqué que cette menace est aggravée par l’intensification des échanges commerciaux et des déplacements de personnes ainsi que par la facilité de circulation du matériel végétal.

Outre les discussions sur les observations de fond concernant les projets de normes et les sujets d’intérêt régional, les participants se sont concentrés sur la gestion de la NEPPO, ont encouragé les membres à participer activement aux appels et réunions mondiaux et régionaux et ont souligné la nécessité d’accroître le soutien financier et technique octroyé à la NEPPO afin d’améliorer ses activités. Les parties contractantes ont été encouragées à apporter des contributions en nature à la NEPPO et au Secrétariat de la CIPV, notamment en matière de traduction et d’interprétation lors des réunions et du recrutement du personnel.

«Les effets des organismes nuisibles sur l’agriculture dans notre région, associés à l’intensification des échanges commerciaux et des déplacements de personnes et à la facilité de circulation des matériels végétaux, aggravent les risques auxquels est confrontée l’économie de la région NENA», a déclaré M. El-Waer. «Cela vient s’ajouter à d’autres défis tels que les troubles politiques, les crises économiques et humanitaires, la faiblesse des systèmes phytosanitaires et l’absence d’une bonne coordination entre les pays de la région», a-t-il ajouté.

«Étant donné l’importance que le Royaume d’Arabie saoudite accorde à la sécurité alimentaire mondiale et à l’avènement d’une croissance durable dans la région, conformément à la Vision 2030 du Royaume, le pays encourage la collaboration avec les autorités concernées par la protection de la santé des végétaux à l’échelle régionale et internationale», a déclaré M. Al-Ghamdi. Il a également souligné l’importance de l’atelier régional annuel de la CIPV, qui permet aux organisations de la protection des végétaux de la région d’échanger et de discuter de diverses questions phytosanitaires.

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Pacifique Sud-Ouest: focus sur les normes phytosanitaires internationales

L’atelier régional 2023 de la CIPV pour la région Pacifique Sud-Ouest s’est tenu à Rarotonga (Îles Cook). L’Organisation de protection des végétaux pour le Pacifique (PPPO) et ses membres ont examiné les projets de NIMP de la CIPV ouverts à la consultation, ont échangé des informations, des idées et des données d’expérience, et ont été informés de l’avancée des travaux des organes subsidiaires et du Secrétariat de la CIPV.

Les 35 participants venus de 20 pays et territoires ont fait part de leur satisfaction concernant l’élaboration de guides et de matériel de formation sur la CIPV et ont souligné que les changements climatiques, la sécurité de l’aide alimentaire et d’autres aides humanitaires, ainsi que la solution ePhyto constituent quelques-unes des principales priorités actuelles de la région.

L’atelier a été ouvert par la Ministre de l’agriculture des Îles Cook, Mme Vainetutai Rose Toki-Brown. Elle a souligné l’importance de la santé des végétaux, de la coopération entre les pays et de la participation des femmes aux forums d’élaboration des politiques. Parmi les autres participants de premier plan figuraient Mme Temarama Anguna-Kamana, Secrétaire à l’agriculture des Îles Cook, M. Ngatoko, point focal de l’ONPV pour les îles Cook et membre du Comité de la CIPV chargé de la mise en œuvre et du renforcement des capacités, Mme Gabrielle Vivian-Smith, membre du Bureau de la CIPV pour le Pacifique Sud-Ouest et responsable australienne de la protection des végétaux, Mme Sophie Peterson, Présidente du Comité des normes de la CIPV et Directrice du service Engagement dans le Pacifique et préservation des végétaux au niveau international du Ministère australien de l’agriculture, de la pêche et des forêts, Mme Joanne Wilson, membre du Comité des normes de la CIPV, M. Visoni Timote, Secrétaire exécutif de la PPPO, et M. Nacanieli Waqa, du Ministère néo-zélandais des industries primaires, qui a également présidé l’atelier.

Les participants ont salué la présence et le soutien du Secrétariat de la CIPV et ont réclamé un appui durable pour pouvoir répondre aux besoins de la région.

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Pour obtenir de plus amples renseignements et consulter les rapports des ateliers régionaux 2023 de la CIPV, voir cette page.

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