Posted on mar, 03 Nov 2020, 13:42
© FAO/ Giuseppe Bizzarri
Castries, 22 octobre 2020. La pandémie de COVID-19 n'a pas empêché Sainte-Lucie de revoir son système phytosanitaire national en effectuant une évaluation des capacités phytosanitaires (ECP) selon la méthode de la CIPV. Malgré les restrictions liées à l'urgence sanitaire, l'île caribéenne est devenue l'une des pionnières dans la réalisation d'une ECP en ligne.
Lancé en 2019 par l'Agence caribéenne de santé agricole et de sécurité sanitaire des aliments (CAHFSA) dans le cadre du projet de la FAO intitulé "Évaluation des capacités phytosanitaires dans quatre pays des Caraïbes", le processus d'ECP à Sainte-Lucie s'est déroulé normalement sous la direction de M. Fitzroy White, facilitateur de l'ECP accrédité, jusqu'au premier trimestre 2020, moment où l'île a été frappée par la pandémie de COVID-19, ce qui a entraîné l'interruption de nombreuses activités dans le pays. Puis, les plans nationaux ont été revus sous la coordination de Mme Hannah Dupal-Romain, chargée de recherche à l'Organisation nationale de la protection des végétaux (ONPV) de Sainte-Lucie, pour poursuivre l'ECP en ligne.
Le personnel de la CAHFSA chargé de la mise en œuvre de l'ECP s'est progressivement habitué à cette nouvelle façon de travailler en ligne. Un petit groupe de huit personnes a participé aux réunions régulières sur l'ECP, notamment les parties prenantes externes des divisions de la CAHFSA chargées des questions de vulgarisation, de propagation et de santé environnementale, ainsi que des représentants des importateurs de fruits et légumes.
Après six séances et plusieurs communications en ligne, quatre modules de l'ECP ont pu être achevés. Ces modules portaient sur la structure et le fonctionnement de l'ONPV, les capacités de surveillance et de signalement des organismes nuisibles, les capacités de diagnostic des organismes nuisibles et le système phytosanitaire de réglementation des importations. La deuxième série de séances en ligne sur l'ECP a débuté en octobre 2020 et s'est concentrée sur l'élaboration d'une stratégie nationale de renforcement des capacités phytosanitaires.
Le cas pilote de Sainte-Lucie inaugure une nouvelle méthode en ligne d'évaluation des capacités phytosanitaires qui sera mise en œuvre dans trois autres pays des Caraïbes (Les Bahamas, Trinité-et-Tobago et La Dominique) et qui pourrait être étendue à d'autres régions du monde.
Pour de plus renseignements sur la méthode d'ECP de la CIPV, voir la page suivante: www.ippc.int/fr/core-activities/capacity-development/phytosanitary-capacity-evaluation.
Personnel de l'ONPV de Sainte-Lucie participant à une séance en ligne sur l'ECP © ONPV de Sainte-Lucie