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Mettre la technologie numérique au service de la santé des végétaux et du commerce: l’atelier régional de la CIPV pour l’Afrique

Posted on jeu, 22 Aoû 2024, 10:06

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© FAO/Hyacine Kacou-Amondji

Kinshasa, 20 août 2024 – L’atelier régional annuel de la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV) pour l’Afrique s’est ouvert à Kinshasa, en République démocratique du Congo. L’atelier vise à renforcer les capacités phytosanitaires, à sensibiliser à l’ensemble des activités liées à la CIPV, à échanger des données d’expérience au niveau régional et à promouvoir la coopération régionale et internationale. Des ateliers similaires sont également organisés dans d’autres régions du monde afin de favoriser l’application de mesures phytosanitaires harmonisées et efficaces sur tous les continents. Le Secrétariat de la CIPV organise les ateliers régionaux annuels en collaboration avec les organisations régionales de la protection des végétaux (ORPV) et les bureaux régionaux et sous-régionaux de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). L’atelier pour l’Afrique est organisé par le Ministère de l’agriculture et de la sécurité alimentaire de la République démocratique du Congo.

D’une durée de quatre jours, l’atelier réunit une cinquantaine de participants, notamment des experts phytosanitaires issus d’organisations nationales de la protection des végétaux ainsi que de parties contractantes et non contractantes à la CIPV, dont l’Afrique du Sud, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Kenya, le Malawi, la République démocratique du Congo, le Sénégal et la Sierra Leone. Sont également présents des représentants du Bureau de la Commission des mesures phytosanitaires (CMP) de la CIPV, du Comité des normes, du Comité chargé de la mise en œuvre et du renforcement des capacités, du Service de l’inspection de la santé des plantes et des animaux (APHIS) du Département de l’agriculture des États-Unis (USDA), de l’Université de Stellenbosch, de l’Institut international d’agriculture tropicale (IITA), de Médecins du Monde, de la FAO et du Secrétariat de la CIPV.

Le thème de cette année, «Santé des végétaux, innocuité du commerce et technologie numérique», met l’accent sur les discussions relatives aux problèmes existants et nouveaux dans le domaine phytosanitaire, en se concentrant sur les derniers projets de normes et de directives de la CIPV présentés pour consultation par les régions, ainsi que sur les initiatives visant à mettre en œuvre des programmes de renforcement des capacités. Ces discussions jouent un rôle déterminant pour renforcer les initiatives régionales visant à protéger les ressources végétales et à favoriser l’innocuité du commerce.

«Les organismes nuisibles ne connaissent pas les frontières, c’est pourquoi la coopération régionale est fondamentale. Les normes internationales pour les mesures phytosanitaires (NIMP) sont essentielles pour prévenir l’entrée et la dissémination des organismes nuisibles dans toutes les régions du monde. Elles aident également les pays à justifier l’utilisation de certaines mesures dans le cadre du commerce international de végétaux et produits végétaux», a déclaré le Secrétaire de la CIPV, M. Osama El-Lissy.

La protection des végétaux est essentielle pour protéger les cultures, garantir l’absence d’organismes nuisibles dans le commerce et préserver les moyens de subsistance des agriculteurs en Afrique ainsi que la croissance de l’économie mondiale.

L’atelier de Kinshasa constitue une occasion privilégiée de réunir des experts phytosanitaires, de partager les connaissances et d’encourager une collaboration plus étroite entre les pays africains en vue d’améliorer leurs systèmes de protection des végétaux tout en s’attaquant aux nouvelles menaces posées par les organismes nuisibles.

«Afin de lutter contre cette expansion permanente des maladies végétales, le moment est venu d’unir nos efforts en adoptant un ensemble de méthodes et d’outils éprouvés qui montrent comment la prévention, l’alerte précoce, la préparation, la bonne gestion des crises et les bonnes pratiques peuvent améliorer la sécurité alimentaire et sauver des vies», a déclaré le Ministre de l’agriculture et de la sécurité alimentaire de la République Démocratique du Congo, M. Grégoire Mutshayi.

«Si nous voulons éviter de coûteuses opérations d’éradication et de lutte en cas d’épidémies d’organismes nuisibles dans nos régions et nos pays, nous devons appliquer les normes phytosanitaires internationales», a indiqué de son côté le Représentant de la FAO en République démocratique du Congo, M. Aristide Ongone Obame. L’atelier régional de la CIPV pour l’Afrique comportera des sessions techniques et des visites de terrain pour permettre aux participants de dialoguer directement avec des experts phytosanitaires et de rechercher des solutions pratiques.

Les participants discuteront des problèmes phytosanitaires qui se posent en Afrique, comme le virus du bunchy top du bananier et la TR4 de la fusariose du bananier. Ils examineront les progrès réalisés et partageront leurs expériences en ce qui concerne la mise en œuvre du Programme phytosanitaire africain (PPA) et de la solution ePhyto de la CIPV. Le PPA propose des formations ainsi que des outils et des ressources numériques pour les systèmes d’information géospatiale (SIG) afin de renforcer les systèmes phytosanitaires en Afrique en donnant aux organisations nationales de la protection des végétaux (ONPV) les moyens d’agir. La phase pilote du PPA est mise en œuvre dans les 11 pays suivants: Cameroun, Égypte, Guinée-Bissau, Kenya, Mali, Maroc, Ouganda, République démocratique du Congo, Sierra Leone, Zambie et Zimbabwe.

Cet article a été initialement publié par la Représentation de la FAO en République démocratique du Congo

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