Investir dans la biodiversité pour obtenir de meilleurs rendements

Publié le mardi 4 mars 2025 à 8h43

Le Groupe de liaison des conventions relatives à la biodiversité souligne la contribution de la biodiversité aux économies nationales, aux moyens de subsistance, à la santé humaine et à la sécurité alimentaire.

Rome, 4 mars 2025 – Le Groupe de liaison des conventions relatives à la biodiversité, qui réunit de longue date les chefs de secrétariat des huit conventions ayant trait à la biodiversité, s’est réuni au siège de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à Rome, avant la reprise de la seizième Conférence des Parties (COP16) à la Convention sur la diversité biologique. Le Groupe a réaffirmé son soutien collectif à la conservation et à l’utilisation durable de la biodiversité ainsi qu’au Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal.

Établi en 2004, le Groupe de liaison des conventions relatives à la biodiversité constitue une importante tribune pour favoriser les synergies, la cohérence des politiques et la coopération entre les huit conventions, à savoir la Convention sur la diversité biologique (CDB), la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), la Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (CMS), la Convention sur les zones humides, la Convention du patrimoine mondial de l’UNESCO, la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV), le Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture (ITPGRFA) et la Commission baleinière internationale (CBI). Lors de la réunion, qui s’est tenue le 21 février 2025 à l’invitation des secrétariats de l’ITPGRFA et de la CIPV, le Groupe a souligné l’importance d’investir dans la biodiversité pour accroître les rendements et atténuer les risques économiques liés à l’appauvrissement de la biodiversité. Les huit membres ont expliqué comment ils peuvent accroître les bénéfices pour les populations et la planète en unissant leurs forces dans le cadre des mandats de leurs conventions respectives.

La réunion a comporté une séance avec le Secrétariat de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) et le Bureau du changement climatique, de la biodiversité et de l’environnement de la FAO. Cette séance a porté sur la contribution de la biodiversité à la production alimentaire et sur l’importance d’aligner les politiques sur les données scientifiques. Le Groupe continuera à se coordonner et à coopérer sur des priorités et des objectifs communs fondamentaux afin de garantir que le travail accompli par ses membres contribue au Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal et qu’il répond bien aux demandes et aux attentes de leurs parties contractantes respectives.

Les domaines de coopération peuvent par exemple concerner la communication, le renforcement des capacités, la mobilisation des ressources, la surveillance, la recherche scientifique et les stratégies et plans d’action nationaux pour la biodiversité. Ces domaines prioritaires communs favorisent le partage des bonnes pratiques et la collaboration afin de garantir l’efficacité, la cohérence et l’adoption d’approches innovantes.

Les huit secrétariats poursuivront également leur collaboration en vue de tirer le meilleur parti de la mise en œuvre du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal au niveau international. Ils continueront également de collaborer avec les parties au niveau national via leurs correspondants respectifs, qui sont chargées à la fois de la mise en œuvre nationale, de la gouvernance de la Convention et de l’élaboration des stratégies et plans d’action nationaux pour la biodiversité.

Pour de plus amples renseignements, écrire à M. David Ainsworth, à [email protected].