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Les pays du COMESA franchissent une étape décisive dans le renforcement de leurs capacités phytosanitaires Publié le vendredi 25 octobre 2024 à 7h34

Posted on ven, 25 Oct 2024, 07:34

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© FAO

Rome, 11 octobre 2024 – Du 7 au 11 octobre 2024, le Secrétariat de la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV), en collaboration avec le COLEAD, a organisé l’atelier crucial relatif à la définition de projets dans le cadre du projet «Renforcement des capacités et de la gouvernance en matière de contrôle alimentaire et phytosanitaire (GCP/GLO/949/EC)» financé par l’Union européenne (UE) et mis en œuvre par l’Unité chargée de la facilitation de la mise en œuvre. L’atelier a constitué une étape importante pour le programme d’évaluation des capacités phytosanitaires (ECP), car les coordonnateurs et facilitateurs nationaux de l’ECP y ont appris à mieux traduire les résultats des plans stratégiques nationaux en idées de projets et à rédiger des propositions de projets efficaces. Au cours de l’atelier, les participants ont élaboré neuf propositions de projets pertinentes pour les pays qui mènent des ECP dans le cadre du projet financé par l’UE (Djibouti, Égypte, Eswatini, Kenya, Malawi, Maurice, Ouganda, Rwanda, Seychelles, Zambie et Zimbabwe). La représentation régionale a été assurée par la participation du Conseil phytosanitaire interafricain (CPI), permettant ainsi aux projets développés de conserver leur pertinence au niveau régional.

«Cet atelier ne se limite pas à des résultats techniques. Nous veillons à ce que ces projets aient un impact durable grâce à une gouvernance efficace et à des mécanismes de financement durables, et nous achèverons le processus d’ECP», a souligné dans son allocution d’ouverture Mme Sarah Brunel, responsable de l’Unité de la facilitation et de la mise en œuvre du Secrétariat de la CIPV et Présidente du Groupe de travail du Fonds pour l’application des normes et le développement du commerce (STDF) pour 2024.

Élaborer des propositions de projets plus solides avec la participation active des donateurs

Au cours des cinq jours de l’atelier, chaque pays participant a présenté l’état d’avancement de ses propositions de projets, après l’achèvement du processus d’ECP et l’élaboration de stratégies de renforcement des capacités phytosanitaires nationales. Cela comprend notamment la révision du cadre juridique phytosanitaire dans neuf des pays participants. M. Orlando Sosa, du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique de l’Est, et Mme Raixa Llauger, du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Amérique centrale, ont fait part de leur expérience dans le cadre d’initiatives similaires de renforcement des capacités, en fournissant des informations précieuses sur la manière d’optimiser les synergies mondiales en vue de protéger la santé des végétaux et d’assurer une liaison optimale avec les bureaux de terrain de la FAO.

Le solide partenariat entre le Secrétariat de la CIPV et le COLEAD a été l’une des clés de la réussite de l’atelier. Avant la tenue de l’événement, les participants ont suivi une formation en ligne de cinq semaines sur l’outil d’évaluation rapide SPS (R-SAT) du COLEAD ainsi que le cours «Gestion axée sur les résultats et approche de cadre logique» mis au point par l’Université de Wolverhampton. Ils ont appris à utiliser l’outil en fonction des résultats de l’ECP et à exploiter les résultats obtenus pour formuler des plans d’action nationaux.

Au cours de l’atelier, le COLEAD a organisé plusieurs séances de formation sur la façon de structurer les propositions de projets en vue d’obtenir un impact à long terme, en tenant compte des priorités nationales et des attentes des partenaires et donateurs potentiels, tout en intégrant pleinement les questions de genre.

Les contributions de M. Simon Padilla du STDF, qui participait à l’atelier en présentiel, et de plusieurs donateurs, qui y participaient en ligne, ont été particulièrement enrichissantes. Les intervenants ont en effet expliqué les conditions nécessaires, du point de vue des donateurs, pour élaborer des propositions de projets fructueuses.

«L’énergie et la motivation dont les participants ont fait preuve dans l’élaboration de ces propositions de projets ont été une source d’inspiration. Nul doute que la collaboration et la réflexion stratégique qui ont prévalu déboucheront sur des projets novateurs et efficaces qui permettront de renforcer les capacités phytosanitaires aux niveaux national et régional. J’ai hâte de voir comment ces idées évolueront et contribueront à renforcer l’innocuité du commerce ainsi que les systèmes alimentaires dans l’ensemble de la région», a déclaré M. Padilla dans son discours de clôture.

L’atelier a notamment porté sur l’importance de prendre en compte la dimension de genre dans l’élaboration des propositions de projets et dans la stratégie de renforcement des capacités phytosanitaires nationales. Un certain nombre d’activités ont été dirigées par des spécialistes des questions de genre de la FAO. Ces activités ont aidé les participants à intégrer la dimension de genre dans la conception de leurs projets afin de garantir que les futures initiatives phytosanitaires favorisent l’inclusivité et la durabilité.

Trajectoire stratégique pour l’avenir

Avec le soutien du Secrétariat de la CIPV et du COLEAD, les pays participants vont maintenant travailler à l’élaboration de leurs propositions de projets qui seront présentées aux donateurs potentiels en 2025.

«Cet atelier a permis de récolter de nombreuses connaissances et de réfléchir aux moyens de favoriser la croissance et la résilience de nos systèmes alimentaires en renforçant le contrôle des denrées alimentaires, les capacités phytosanitaires et la gouvernance. En somme, assurer un avenir meilleur en matière de sécurité alimentaire et de gestion durable des denrées alimentaires», a résumé Mme Mweene Kambombi, spécialiste de l’analyse du risque phytosanitaire et membre de l’organisation nationale de la protection des végétaux de Zambie.

Cet atelier a constitué une étape cruciale dans le renforcement des capacités phytosanitaires nationales et a jeté les bases de projets efficaces qui façonneront l’avenir de la santé des végétaux, de l’innocuité du commerce et de la sécurité alimentaire dans toute l’Afrique, et ce en totale coordination avec le CPI.

Informations complémentaires

Évaluation des capacités phytosanitaires (ECP)

[Renforcement des capacités et de la gouvernance en matière de contrôle alimentaire et phytosanitaire][8]

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