Posted on jeu, 21 Nov 2019, 12:34
Le Secrétariat de la CIPV a participé à la réunion-débat sur la gestion coordonnée des frontières © FAO
28 octobre 2019, Bruxelles - Le Secrétariat de la CIPV a participé à la réunion-débat sur la gestion coordonnée des frontières, organisée à l'occasion de la réunion du Comité technique permanent (CTP) de l'Organisation mondiale des douanes (OMD) à Bruxelles (Belgique). Le volume sans cesse croissant de marchandises et de personnes qui traversent les frontières pose la question de l'équilibre entre la facilitation du commerce et des transports et l'atténuation des risques phytosanitaires et d'autres types de menaces. La gestion coordonnée des frontières est un élément important en vue de trouver l’équilibre nécessaire.
Le groupe était composé de représentants de la Commission du Codex Alimentarius , de l'Organisation maritime internationale, de l'Organisation internationale pour les migrations, de l'Office international des épizooties (OIE) ainsi que du Secrétariat de la CIPV.
La responsable de la mise en œuvre au Secrétariat de la CIPV, Mme Sarah Brunel, a présenté la mission de la communauté de la CIPV telle qu'elle est définie dans le Cadre stratégique de la CIPV pour 2020-2030. Mme Brunel a fait le point sur la collaboration entre le Secrétariat de la CIPV et l'OMD concernant la gestion des frontières, en particulier les activités conjointes destinées à gérer les risques liés au commerce électronique transfrontalier, l'échange de données électroniques (e-Phytos) et les conteneurs maritimes. Elle a expliqué que, de la même manière que l'OIE mène un processus d’évaluation de la Performance des services vétérinaires (PVS), le Secrétariat de la CIPV effectue des évaluations des capacités phytosanitaires (ECP) pour identifier les forces et les faiblesses des systèmes phytosanitaires nationaux.
Mme Brunel a souligné la nécessité de sensibiliser et de renforcer les capacités en vue d'accroître la collaboration au niveau national entre les organisations de la protection des végétaux (ONPV) et les services des douanes.
Plusieurs questions ont été soulevées au cours de la réunion-débat, notamment la façon de traiter les marchandises à faible risque, le droit pour un pays de prendre ses propres mesures phytosanitaires et la raison pour laquelle le délai des services à la frontière diffère en fonction du type d'envoi. Mme Brunel a rappelé les NIMP pertinentes, en particulier la NIMP n° 11 sur l'analyse du risque phytosanitaire, et a invité les délégués à travailler en liaison avec l'ONPV de leur pays.
Le CTP a pris acte des défis et domaines à explorer plus avant, notamment la promotion de la gestion des risques, l'utilisation de la documentation électronique et le renforcement de la collaboration interinstitutions. Les délégués ont apprécié la présentation qui a été faite sur les activités menées par les diverses institutions compétentes en matière de contrôle aux frontières.
Mme Brunel a également présenté un exposé sur l'Année internationale de la protection des végétaux (IYPH). Elle a expliqué la façon dont l'année sera promue en 2020 et a encouragé l'auditoire à participer aux activités de promotion.